Quel plaisir n’avais je pas, dit-il, à rester assis avec un livre jusqu’au crépuscule venant, jusqu’à ce que je ne puisse plus rien déchiffrer et que mes pensées commencent à tourner en rond, et quelle sécurité n’ai-je point ressentie, devant mon bureau, à ne voir pour ainsi dire, sous la lumière de la lampe, que la pointe du crayon courant d’elle-même, en absolue félicité après son ombre qui glissait régulièrement de gauche à droite, ligne après ligne, sur le papier réglé.
Austerlitz (2001)
Citations de W. G. Sebald
W. G. Sebald