Il est étrange que, parfaitement certains de la brièveté de la vie, nous prenions tant à coeur les intérêts qui s’y rapportent. Quelle est cette activité, ce mouvement, à l’entour de places et de richesses dont nous aurons si peu de temps à jouir ? Et ces pleurs sur des morts chéris que nous irons rejoindre demain ? L’homme sait tout cela, et cependant il s’agite, il s’inquiète, il s’afflige, comme si la fin de ces empressements et de ces larmes n’était pas prochaine, et nulle philosophie ne peut lui donner sur toutes choses l’indifférence qui convient à un condamné à mort sans espoir ni recours.
Pensées d’une solitaire (1903)
Citations de Louise Ackermann
Louise Ackermann
Pour écrire en prose, il faut absolument avoir quelque chose à dire. Pour écrire en vers, ce n’est p Ackermann Louise
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Les collectivités sont de simples accumulations d’individus et leurs problèmes sont aussi des accumulations de problèmes individuels.Psychologie et …
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Il n’est pas de voie plus désespérée que celle menant à la perfection ; chaque pas s’ouvre sur …
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Elle ne croyait à rien seul, son scepticisme l’empêchait d’être athée.Les Mots (1964)Citations de Jean-Paul SartreJean-Paul Sartre
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Plus la télé vise à la surprise, moins elle surprend. C’est dans sa nature d’estomac; les estomacs n’étonnent …
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Pour écrire en prose, il faut absolument avoir quelque chose à dire; pour écrire en vers, ce n’est p Ackermann Louise
Combien le coeur de l’homme est insuffisant ! Il se refuse à la continuité des plus justes douleurs ; un long amour finit par le lasser ; il faut qu’il se repose ou qu’il change.
Pensées d’une solitaire (1903)
Citations de Louise Ackermann
Louise Ackermann
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Moi aussi je suis allé là où vous avez été.Le Grand Meaulnes (1913)Citations de Alain-Fournier Alain-Fournier
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L’utopie n’est que le nom donné aux réformes lorsqu’il faut attendre les révolutions pour les entreprendre.Citations de Jacques …
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Ses beaux seins effarés, au tic tac de son coeur, – Tremblaient et palpitaient, comme deux tourterelles – …