Le rassurant de l’équilibre, c’est que rien ne bouge. Le vrai de l’équilibre, c’est qu’il suffit d’un souffle pour faire tout bouger.
Le Rivage des Syrtes (1951)
Citations de Louis Poirier dit Julien Gracq
Louis Poirier dit Julien Gracq
Le rassurant de l’équilibre, c’est que rien ne bouge. Le vrai de l’équilibre, c’est qu’il suffit d’u Gracq Louis Poirier, dit Julien
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En lisant en écrivant, 1981
Seules, presque toujours, en matière d’analyse littéraire, me convainquent par leur justesse immédiate les remarques qui naissent d’une observation presque ponctuelle (les remarques de Proust sur l’emploi de l’imparfait chez Flaubert, précises quant à leur objet, limitées quant à leur portée, en seraient un bon exemple). Tout ce qui théorise, tout ce qui généralise par trop dans la « science de la littérature », et même dans la simple critique, me paraît sujet à caution. Un impressionnisme à multiples facettes, analogue à ces fragments de cartes à très grande échelle, impossibles à assembler exactement entre eux, mais aussi, pris un à un, presque rigoureusement fidèles, c’est peut-être la meilleure carte qu’on puisse dresser des voies et des moyens, des provinces et des chemins de la littérature.
En lisant en écrivant, Julien Gracq, éd. José Corti, 1981, p. 179-180
Autour des sept collines, 1988
À Rome, tout est alluvion, et tout est allusion. Les dépôts matériels des siècles successifs non seulement se recouvrent, mais s'imbriquent, s'entre-pénètrent, se restructurent et se contaminent les uns les autres : on dirait qu'il n'y a pas de tuf originel, pas plus qu'il n'y a de couche réellement primitive dans la géologie de notre sous-sol. Et tout est allusion : le terreau culturel qui recouvre la ville est plus épais et insondable encore : le Forum, le Capitole, et tout ce qui s'ensuit, sont ensevelis sous les mots plus encore que sous les terres rapportées. Aucune ville n'a jamais fléchi sous le poids d'un volume aussi écrasant de Considérations (principalement sur la grandeur et la décadence).
Autour des sept collines (1988), Julien Gracq, éd. José Corti, 1988 (ISBN 2-7143-0338-2), p. 8-9