La nécessité ne connaît pas de loi.
Solil. Animae ad Deum
Citations de Saint Augustin
Saint Augustin
La nécessité ne connaît pas de loi. Augustin Saint
Autres citations
In citation
Entre le chien, et son maître, il n’y a que le saut d’une puce. Renard Jules
Entre le chien, et son maître, il n’ y a que le saut d’ une puce.Citations de Jules …
In citation
Les sentiers battus sont rassurants. Ceux qui les suivent sont persuadés que des chemins aussi fréqu Hameury Jean-Paul
Les sentiers battus sont rassurants. Ceux qui les suivent sont persuadés que des chemins aussi fréquentés ne peuvent …
In citation
Les représentants du patronat ont annoncé des mesures d’accompagnement pour les futurs licenciés… Yanne Jean Gouyé, dit Jean
Les représentants du patronat ont annoncé des mesures d’ accompagnement pour les futurs licenciés… – – Ils vont …
In citation
Savoir qu’on est vivant est tout savoir. Bobin Christian
Savoir qu’ on est vivant est tout savoir.Un assassin blanc comme neige (2011)Citations de Christian BobinChristian Bobin
In citation
Ceux qui nous gouvernent n’ont pas besoin d’un fouet. Nous avons peur de perdre nos petits plaisirs Makine Andreï
Ceux qui nous gouvernent n’ont pas besoin d’un fouet. Nous avons peur de perdre nos petits plaisirs et, …
One Response
Give a Comment Cancel Reply
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Sur la torture
Des hommes jugent, qui ne peuvent voir la conscience de ceux qu'ils jugent. Aussi la torture interroge souvent d'innocents témoins sur la vérité relative à une cause qui leur est étrangère. Que dirai-je de cette torture même que chacun subit pour sa propre cause ? On demande à un homme s'il est coupable, et on le met au supplice; et l'innocent, pour un crime incertain, souffre une peine trop certaine; non que l'on découvre qu'il a commis le crime, mais l'on ignore s'il ne l'a pas commis! Et pourtant l'ignorance du juge est d'ordinaire le malheur de l'innocent. Et ce qui est plus odieux encore, ce dont on ne saurait trop gémir, erreur qu'il faudrait, s'il était possible, baigner dans des torrents de larmes, un juge torture un accusé de peur de faire mourir un innocent par ignorance, et cette malheureuse ignorance donne la torture et la mort à l'innocent qu'elle a torture pour ne pas le faire mourir innocent. Si en effet, selon la sagesse de ces philosophes, il préfère sortir de cette vie que de souffrir plus longtemps ces tortures, il déclare avoir commis le crime qu'il n'a pas commis. Il est condamné, il est mis a mort, et le juge ignore s'il a frappé un coupable ou un innocent; et cependant, de peur de le frapper innocent, le juge l'a mis à la torture; et voilà un innocent que le juge, pour éclairer son ignorance, met à la torture, et que dans son ignorance il tue !
* (la) Quando quidem hi judicant, qui conscientias eorum, de quibus judicant, cernere nequeunt. Unde sæpe coguntur tormentis innocentium testium ad alienam causam pertinentem quærere veritatem. Quid cum in sua causa quisque torquetur et, cum quæritur utrum sit nocens, cruciatur et innocens luit pro incerto scelere certissimas pœnas, non quia illud commisisse detegitur, sed quia non commisisse nescitur? Ac per hoc ignorantia judicis plerumque est calamitas innocentis. Et quod est intolerabilius magisque plangendum rigandumque, si fieri possit, fontibus lacrimarum, cum propterea judex torqueat accusatum, ne occidat nesciens innocentem, fit per ignorantiæ miseriam, ut et tortum et innocentem occidat, quem ne innocentem occideret torserat. Si enim secundum istorum sapientiam elegerit ex hac vita fugere quam diutius illa sustinere tormenta; quod non commisit, commisisse se dicit. Quo damnato et occiso, utrum nocentem an innocentem judex occiderit, adhuc nescit, quem ne innocentem nesciens occideret torsit; ac per hoc innocentem et ut sciret torsit, et dum nesciret occidit.
* Augustin d'Hippone (trad. L. Moreau), De civitate Dei (De la cité de Dieu), livre XIX, §. 6 : La Cité de Dieu de Saint Augustin, t. 3, Jacques Lecoffre et Cie, Paris, 1854, p. 215-216.